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七五三 Shichi-go-san

Il y a un mois, c’était le jour officiel du Shichi-go-san 七五三 (littéralement « sept-cinq-trois »), pour les enfants de 3, 5 et 7 ans, en pratique, dans ma famille, plutôt pour les filles de 7 ans et les garçons de 5 ans. C’est un jour pour fêter le fait que les enfants aient grandi jusqu’à cet âge en bonne santé, exprimer sa gratitude et souhaiter que les enfants continuent à grandir ainsi.

Alors que j’avais 5 ans, à l’approche de mon départ pour la France, ma grand-mère maternelle m’a offert et mis un somptueux kimono pour fêter le Shichi-go-san, (très) à l’avance, devinant qu’elle ne me verrait pas pour mes 7 ans.

Aurait-elle deviné qu’un jour, ses arrière-petites-filles le porteraient, en France ?
Quand ma fille aînée eut 7 ans, ma mère eut l’idée de lui proposer de le revêtir, et c’est ainsi que nous avons ressorti et déplié mon kimono, resté intact, soigneusement rangé pendant toutes ces années.
Cet automne, c’est ma fille cadette qui a eu 7 ans. Elle avait vu sa grande sœur le porter et était si heureuse de le porter à son tour…
Mais la plus heureuse d’entre nous, je crois, c’était ma mère. Heureuse de voir sa petite-fille porter un kimono, ce kimono-là, mais, au-delà de cela, et de toutes les symboliques qui pourraient aller avec, heureuse « simplement » de les habiller, de cet acte, de cette expérience même. Un kimono, c’est difficile et long à mettre ; mais ce processus même d’habillage, qui peut paraître si fastidieux, avec toutes ces couches, ces plis, ces nœuds, ces gestes minutieux à respecter, fait partie de l’expérience et me semble, comme d’autres rituels traditionnels japonais, un support nous invitant à être totalement présente dans l’instant, à méditer presque… comme il peut aussi être un moment de joie calme partagé.

今年の秋、七つになった次女が母に着物を着せてもらいました。
その着物は、フランスにひっこす直前まだ五歳のわたしが祖母にもらったものです。七歳のときには会えないだろうと。
三年前、何年間もしまってあったその着物を七歳の長女が着ました。
次女はそれを見ていたので、やっと自分も着ることができて嬉しそうでした。わたしは娘たちが日本の着物、その祖母にもらった着物を喜んで着るのを見て嬉しかった。でも、一番嬉しかったのは、いつになくウキウキしながら彼女たちに着物を着せてやっていた母だったのではないでしょうか 。

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さくらさくら Sakura sakura

Comme vous pouvez le voir, ou plutôt l’entendre, nous ne sommes pas des pros de la musique… mais le plus précieux, c’est de chanter ensemble une chanson qu’on aime, vous ne trouvez pas ?

Alors, vous chantez avec nous ? 😉

さくら さくら
やよいの空は
見わたす限り
かすみか雲か
匂いぞ出ずる
いざや いざや
見にゆかん

sakura sakura
yayoi no sora wa
miwatasu kagiri
kasumi ka kumo ka
nioizo izuru
izaya izaya
miniyukan

Sakura sakura
Dans le ciel de mars
À perte de vue
Brume ou nuages ?
Un parfum en émane
Allons-y ! Allons vite voir les cerisiers en fleur !


音楽が上手なわけではないけど、子供たちと好きな日本の歌が歌えることが嬉しい・・・


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Chii-chan no kageokuri ちいちゃんのかげおくり

Un ciel parfait pour un kageokuri !

Connaissez-vous le livre « Chiichan no kageokuri » (ちいちゃんのかげおくり) ?
(Cela se prononce : « tchii-tchan no kagué-okouli »)

Il est rare au Japon de trouver quelqu’un qui ne le connaisse pas.

C’est un livre de Kimiko Aman (la même autrice que le livre « Onita no bōshi », évoqué dans mon précédent article) et de Noriko Ueno, publié aux éditions Akaneshobō, en 1982.

Chiichan est le surnom (hypocoristique) de la petite fille qui est le personnage principal de l’histoire ; « kageokuri » est un jeu qui consiste, après avoir fixé son ombre des yeux, à l’« envoyer » dans le ciel.

Il s’agit pour moi d’un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse japonaise, voire de la littérature tout court. La littérature jeunesse, ce n’est pas une sous-catégorie mineure. D’ailleurs, si on veut changer le monde, je pense qu’un de nos champs d’action majeurs, c’est la littérature jeunesse.

Si vous vous intéressez au Japon et à la société japonaise, je vous invite vivement à lire ce livre.
Et si vous vous n’y intéressez pas, je vous y invite aussi.
Car je suis persuadée que ce livre ne s’adresse pas uniquement aux Japonais.

Comment parler de guerre aux enfants ? leur faire comprendre du fond du cœur et du ventre pourquoi il faut qu’il n’y en ait jamais plus ? leur parler du passé et de la mort, sans montrer des images d’horreur que des enfants n’ont pas à voir ? sans engendrer de sentiments d’angoisse, de honte, de haine ou de revanche ?

Chiichan pourrait être une enfant de Chine, de France, d’Allemagne, d’Ukraine, de n’importe quel pays du monde.

J’ai souhaité partager ce livre avec les personnes francophones : j’en ai fait une traduction, que j’ai envoyée à plusieurs maisons d’édition. Il y en a qui ne m’ont pas répondu, d’autres m’ont envoyé une réponse négative type. Quelques-unes m’ont écrit une réponse personnalisée, qui disait grosso modo que l’histoire était belle / intéressante / poignante, mais qu’elle n’intéresserait pas le public français.

Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas une histoire débordant de gaîté. Ce n’est pas une histoire qu’on choisirait pour passer un moment cool avec ses enfants.
Elle aurait pu être juste terrible et sombre… sans la douceur de la poésie, salvatrice, de Kimiko Aman.

J’ai pu malgré tout la partager avec quelques personnes autour de moi.

Si vous ne la connaissez pas encore, j’espère pouvoir la partager un jour, sous une forme ou une autre, également avec vous !

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Merci à Bertrand, Éléonore, Gwénaëlle, Laure-Hélène, Marie, Mathilde, Nina, Pablo, Pauline B., Pauline C. et Guillaume.


今でも、「ちいちゃんのかげおくり」を読んで泣くことがある。

フランス語に翻訳したら、原文ほど素晴らしくはないけれど、この 作品 をフランスの人たちとも共有したいと思って、「ちいちゃんのかげおくり」を翻訳して、いくつかの出版社に送りました。出版したいと答えてくれた 出版社はありませんでした。いいお話だけど、フランス人には向いていないと答えたところはあります。

私はこの本は 絶対 ユニバーサルな意味やメッセージも含んでいると思うんだけどなぁ。

ちいちゃんは日本の子であるだけでなく、中国の子、フランスの子、ウクライナの子、世界中のどの国の子でもあるのではないでしょうか。

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Une histoire autour du Setsubun おにたのぼうし

Peut-être avez-vous déjà entendu parler des 24 « saisons » japonaises (sekki) ? On dit que les 24 sekki (二十四節気), ou périodes solaires, avaient été utilisés pour ajuster le décalage se produisant entre le calendrier lunaire et les saisons et élaborer des calendriers luni-solaires. C’est ce dernier type de calendrier qui était utilisé jusqu’au début de l’ère Meiji, où le Japon, en pleine phase de modernisation et d’occidentalisation, a adopté le calendrier grégorien.

Il reste toutefois des traditions liées à ces anciens calendriers, comme le Setsubun (節分). Setsubun, au sens originel, c’est la limite entre deux saisons. Aujourd’hui, Setsubun désigne la limite entre l’hiver et le printemps, c’est-à-dire la veille du risshun (立春), début du printemps, la première des 24 « saisons », dans laquelle nous sommes en ce moment. Cette année, le Setsubun tombait le 3 février.

Ce jour-là, on chasse les oni, démons qui peuvent apparaître en ces périodes de changement, en faisant un mamemaki (豆まき) : on lance des graines de soja grillées vers l’extérieur de la maison, ainsi qu’à l’intérieur, en criant : « Oni wa soto ! Fuku wa uchi ! » 「鬼は外 福は内」 (« Les oni dehors ! Le bonheur dedans ! »)

Des soirs de Setsubun de son enfance, mon père se souvient des cris chassant les oni, retentissant de toutes les maisons aux alentours. De mes souvenirs d’enfance, ce que j’ai souhaité partager avec vous cette année, à l’occasion du Setsubun, c’est l’histoire d’un oni… pas comme les autres.

J’ai été ravie de faire mon premier live (sur Instagram) il y a quelques jours, autour du livre « Onita no bōshi » (Le chapeau d’Onita), écrit par Kimiko Aman – dont les œuvres m’ont beaucoup marquée, comme tant de Japonais petits et grands – et illustré par les aquarelles lumineuses de Chihiro Iwasaki.

Merci à toutes les personnes qui étaient présentes ou m’ont encouragée ! 😊

J’avais prévu de sauvegarder l’enregistrement, mais je l’ai effacé involontairement lors d’une mauvaise manip ☹ Alors j’essaierai de faire une vidéo reprenant le contenu du live en condensé…

Alors, tenté.e par un mamemaki l’an prochain ? Ou non, pour ne pas chasser des oni comme Onita ? 😉

今年は、節分のために、子供のときから大好きの絵本 あまんきみこの「おにたのぼうし」を翻訳してフランスの方と共有したいと思いました。皆さんはこの絵本を読んだことがありますか?

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Mitarashi dango みたらし団子

Il y a 8 jours, c’était Juugoya (la « quinzième nuit » [du 8e mois lunaire]), l’une des nuits considérées comme les plus belles au Japon pour la contemplation de la lune (tsukimi) et pour laquelle, selon la tradition, on fait des dango… Ça nous a donné envie d’en faire !

Les dango, ce sont de petites boulettes de pâte, en général à base de riz gluant, cuites à l’eau bouillante ou à la vapeur, puis souvent légèrement grillées et servies avec une « sauce » ou autre « topping » sucré. 

Si on me demandait quelle était ma pâtisserie japonaise (wagashi) préférée, je répondrais sans hésiter : les dango !! Et en particulier les mitarashi dango, nappés d’une « sauce » à base de sauce soja et de sucre. C’est très bon. Un goût de mon enfance. J’adore.

Je me demande si ça ne fait pas partie des choses que seuls des Japonais peuvent adorer. Si vous en goûtez, vous me direz ?

Les dango, ce sont des wagashi très populaires, basiques, tellement basiques que ça me fait bizarre d’utiliser le mot « pâtisserie », d’ailleurs.

Cela fait sourire ma mère. Elle, elle préfère les wagashi avec du anko, de la pâte d’haricots rouges (azuki).

Là, je vous en parle comme ça, l’air de rien, mais je ne l’ai pas toujours fait. Enfant, les rares fois où j’ai parlé de pâtisseries japonaises et d’haricots azuki, des enfants m’ont regardée avec un air de dégoût. Ah, mais vous mangez des trucs trop bizarres ! Alors je n’ai plus osé.

Avez-vous déjà lu le livre « Yoko », de Rosemary Wells, où la petite Yoko apporte des sushi dans son école américaine ?

Pour en revenir à nos dango, on en trouve rarement en France, mais j’ai découvert il y a quelques mois qu’on pouvait en trouver à la deuxième boutique de la pâtisserie Tomo à Odéon. C’est un petit peu différent des dango qu’on trouve au Japon et à vrai dire, pour des Japonais, le prix paraît hallucinant… mais c’était plutôt bon !

Et savez-vous d’où viennent les mitarashi dango ?

Je l’ai appris récemment grâce à Taketo-san, un guide japonais francophone à Kyoto !

Il viendraient de Shimogamo-jinja, un des plus anciens sanctuaires de Kyoto, où se seraient produits plusieurs phénomènes mystérieux. Un de ceux-ci est celui de l’étang Mitarashi, où l’on trempe ses pieds pour se purifier : des bulles auraient un jour jailli du fond de l’étang, sans qu’on sache comment… Et les mitarashi dango auraient la forme de ces bulles mystérieuses !

Si vous êtes curieux(se) et / ou gourmand(e), je vous invite à aller voir l’article sur le blog de Taketo-san, « Ma vie à Kyoto », qui nous raconte la légende… et nous renvoie vers une recette ! 😊

皆さん、先週、十五夜にお月見をしましたか? 私たちはしたわけではありませんが、団子が作りたくなりました。 

私は子供の頃から、団子、特にみたらし団子が大好。

フランスに移ってから、子供のとき、ほかの子に少し和菓子やあんこの話してみたら、えっ、お菓子に豆なんか入れるの?変なの!なんて言われた覚えがあります。

今は、フランスでも和菓子が大人気。それでも、団子はほとんど売られていませんが、最近、パリでみたらし団子を売っているお店を一軒 見つけました !日本と作り方がちょっと違うし、値段も高かったけれど、美味しかったです。

最近、京都でフランス語通訳案内士として活躍されているTaketoさんのおかげで、みたらし団子の伝説を知りました。皆さんはご存知ですか?

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Les meilleurs onigiri パリでおにぎり

C’est fou, le nombre d’endroits à Paris, aujourd’hui, où on trouve des onigiri ! Dire que je n’en ai jamais croisé quand j’étais petite…

Savez-vous d’où vient le mot « onigiri » (prononcez « oniguili » 😉 ) ? De « nigiru » (握る), qui veut dire « serrer dans ses mains ». Vous connaissez aussi un autre mot qui vient de là : ce qu’en France on appelle « sushi » désigne souvent un type de sushi dont le nom complet est nigirizushi, qui vient aussi de « nigiru ». Aussi, quand on est enfant, sans doute les meilleurs onigiri sont-ils ceux que sa maman (ou son papa) a faits avec amour en les « serrant dans ses mains » 😊

Quand on ne les fait pas soi-même, au Japon on peut trouver des onigiri partout, notamment dans ces supérettes appelées « konbini ».

À Paris, il n’y en a pas partout, mais il existe maintenant plusieurs adresses où on peut trouver de très bons onigiri. Mais notre favorite, c’est… Onigiri-ya, ce tout petit restaurant tenu par Sugako-san, caché dans le marché couvert des Batignolles.

Mes filles et moi aimons y aller pour ses onigiri purement japonais et inventifs à la fois. Je suis sûre qu’il y a des saveurs nouvelles que vous allez découvrir ! Par exemple, sur ma photo, c’était un onigiri miettes de saumon, takuwan (radis daikon mariné) bien croquant et sésame ! Elle fait d’autres bons petits plats de cuisine familiale et des douceurs… Et puis, ce qu’on aime particulièrement, c’est que quand on va chez elle, ce n’est pas : bonjour, on commande, on récupère notre plat et au revoir, Sugako-san aime voir les visages, discuter avec petits et grands en faisant la cuisine … Vive la « slow life » ! 😊

パリでもおにぎりが人気になって、今は美味しいおにぎりが買えるところが何か所かあります。でも、私たちのお気に入りは、バティニョルのマルシェのなかにあるSugakoさんの温かい雰囲気のお店です!

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Une bibliothèque japonaise à Paris パリで日本語の本空間

Des activités diverses sont proposées à Espace Japon, mais un élément qui semble aujourd’hui relativement peu connu, c’est sa bibliothèque, alors que c’est surtout pour celle-ci que je connais Espace Japon depuis que je suis petite.

Je crois qu’à l’origine, dans les années 1980, cet espace culturel était situé dans le quartier japonais, rue Sainte-Anne, mais je n’en ai que de vagues souvenirs. Il a ensuite déménagé rue de la Fontaine-au-Roi, près de République, et de ce lieu-là, je m’en souviens bien. À l’époque, trouver des livres japonais en France, ce n’était pas évident, alors une bibliothèque japonaise, c’était un peu comme une mine d’or, quand mes parents nous y emmenaient, mon frère et moi, c’était une petite fête de retrouver cet îlot de langue japonaise à Paris… et je restais toute l’après-midi juchée sur un tabouret, à lire des mangas 😉

Espace Japon est maintenant rue de Nancy, dans le 10e ; beaucoup de choses ont changé, mais une partie des livres et une atmosphère particulière me semblent être restées là, ayant traversé les années et les quartiers de Paris.

La bibliothèque actuelle n’est pas très grande, ni très sexy, mais mes filles et moi y passons d’excellents moments, où je leur lis des livres que j’ai lus enfant ou nous en découvrons de nouveaux.

Et vous, avez-vous eu l’occasion de retrouver des livres de votre enfance ? et de les partager ?

子供のとき 両親に連れていってもらっていたエスパス・ジャポンの図書室。そのころフランスでは日本語の本は今よりいっそう珍しく、わたしはマンガまで読めて大喜び。エスパス・ジャポンの活動内容もずいぶん変り、何回か場所も変わって、今は前のエスパス・ジャポンとかなり違うけれど、娘たちと本を借りに行くたびに 何か懐かしい。

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Koinobori 鯉のぼり

C’est avec 5 jours de retard que je publie cet article, que je voulais vous faire le 5 mai, pour le Kodomo no hi (こどもの日), le « jour des enfants ». (Au moins, il y a une certaine cohérence dans la série du nombre 5, remarquez… )

C’est seulement après guerre que le 5 mai est devenu le jour des enfants. Jusqu’alors, le 5 mai, c’était la fête des garçons, appelée Tango no sekku (端午の節句) ou encore Shôbu no sekku (菖蒲の節句). Cette fête est issue d’une coutume chinoise, mais, d’après certains auteurs, ses origines seraient également liées à un rite japonais indigène de purification avant les travaux de repiquage du riz, Satsuki-imi (五月忌み), qui concernait, lui, les femmes ! 😉

Parmi les coutumes les plus connues : les bains aux plantes appelées shôbu (菖蒲, jonc odorant), homonyme de shôbu 勝負 (combat qui décide de la victoire ou de la défaite) – comme vous l’aurez compris, les Japonais adorent les « jeux de mots » de bon augure – et les fameux koinobori (鯉のぼり) ! On hissait des carpes (koï), comme le dit la chanson, plus haut que les toits, en souhaitant que les garçons deviennent aussi forts que des carpes qui remonteraient les cascades à contre-courant !

Avec l’aide de ma mère, j’ai retrouvé des photos du koinobori de son frère, ainsi que de celui de mon frère, installé dans le jardin de mes grands-parents paternels. Car, étant donné que nous, nous habitions en immeuble, il aurait été ardu de faire nager les carpes par-dessus notre toit… 😉

Si vous avez envie d’écouter la chanson des koinobori, vous pouvez en découvrir une version ici !

フランスでもこどもの日や鯉のぼりのことが知られてきていますね。

端午の節句についてちょっと調べてみたら、端午の節句の由来は「五月忌み(さつきいみ)」や「女の家(おんなのいえ)」という風習ともかかわっているという説もあるようですが、皆さんはお聞きになったことがありますか?

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さくら さくら Sakura sakura

Par chez nous, ça y est, la floraison des cerisiers est terminée. Cette photo date de plus de 3 semaines, déjà.
C’était au parc Martin Luther King, où les cerisiers sont assez proches, je trouve, de ceux qu’on voit au Japon.
Le temps était moche, mais les fleurs superbes.

Quelques jours après, ma fille aînée me dit en rentrant de l’école : maman, on a chanté Sakura sakura en cours de musique ! Oh, retrouver ici, de cette façon, cette chanson, tellement (trop?) classique, mais toujours aimée… cela m’a fait tellement plaisir.

Et vous ? L’avez-vous déjà chantée ?


ここでは 今年の桜はもう終わり。この写真は3週間以上も前、雨の日だったけど、うちの近くの公園に桜を見に行ったときの。

それから何日かあと、長女が学校から帰ってきて、お母さん、今日 音楽の時間で「さくらさくら」歌ったよ!と言っていました。フランスの小学校でさくらの歌・・・何かとても嬉しかったです。

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Hinamatsuri ひな祭り

Cela fait plus de deux semaines que nos « ohinasama » nous accompagnent à la maison. Ce sont des poupées qu’on dispose pour le « hinamatsuri », la fête des filles, célébrée le 3 mars, pour la santé et le bonheur des filles. Leur origine serait liée à une ancienne coutume, selon laquelle on faisait porter les maladies et les malheurs dont on voulait préserver les filles à des poupées de papier ou de bois, qu’on jetait ensuite à la rivière…

Ma mère avait, enfant, des ohinasama somptueuses. Un grand ensemble de quinze poupées fascinantes, représentant le couple impérial et sa cour, disposées avec leurs délicats accessoires, sur des sortes de gradins à sept niveaux. Ma grand-mère m’en avait offert aussi, de mignonnes avec leurs visages ronds, mais je les ai peu connues, car nous n’avions pas pu les emporter lors de notre déménagement en France. Alors, une fois venus en France, ma mère nous a fait des dairibina (les deux poupées principales, représentant l’empereur et l’impératrice) en origami. Elles nous avaient inspirées, mon frère et moi : nous les avons complétées par d’autres hina en papier, faites à notre façon, si bien que d’année en année, notre famille de hina s’était agrandie.

Je n’y avais même pas songé pour mes propres filles, mais une tante nous a offert, quand ma fille aînée était encore toute petite, un couple de tachibina (des « hina se tenant debout »), qui lui paraissaient moins fragiles et plus faciles à transporter que des poupées classiques jusqu’en France. Ce sont ces tachibina que je vous présente aujourd’hui 🙂 Elles sont, elles aussi, entourées maintenant d’autres ohinasama, faites en origami.

Ces poupées étant (en principe) uniquement décoratives, je ne m’attendais pas à ce que mes filles s’y intéressent beaucoup, mais en fait, elles les aiment bien. Elles me demandent même parfois si elles peuvent les sortir de leurs boîtes, alors qu’on est complètement « hors saison »…